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L'Avant-Pays dravanien

MIGAS

Dans Final Fantasy XIV, Migas est une Nanka gigantesque qui s'en prend violemment aux Gnathes qui ont pillé son nid. La "véritable" Migas nous vient des légendes du Congo, en Afrique, où elle est représentée de manière aussi peu engageante qu'un Nanka : il s'agit d'un monstre des rivières à la constitution flasque, muni de nombreux tentacules et dont le corps se termine comme celui d'un poisson. Comme de nombreuses autres créatures aquatiques, elle s'attaque aux hommes qui passent trop près de son domaine pour les noyer, mais on rapporte un mode d'alimentation plus effrayant : elle se nourrirait du sang et du cerveau des enfants qu'elle attrape avec ses tentacules.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GLAWACKUS

Le Glawackus n'appartient pas aux mythes et aux légendes traditionnels proprement dits, mais aux histoires diffusées par les bûcherons d'Amérique du Nord au cours du XIXè et XXè siècles : il s'agit donc là d'un cas de cryptozoologie. Selon leurs dires, le Glawackus est une créature énorme, dont le corps est un mélange d'ours, de panthère et de lion. Elle ne fut aperçue que deux fois, en 1939, et fut accusée de s'être attaquée au bétail. Son nom est, comme sa constitution, un mélange douteux de plusieurs termes : "Gla" est la première syllabe de Gladstonbury, l'endroi où on vit la bête la première fois ; "wack" vient de "wacky", qui signifie "farfelu, délirant", et "-us" est une terminaison arrivant tout droit du latin. Un safari fut organisé pour traquer le monstre, mais, évidemment, les chasseurs firent chou blanc. Dans Final Fantasy XIV, il s'agit d'un Bandersnatch qui a été exclu de sa meute à cause de son appétit insatiable. Nul doute que l'aspect d'une telle créature aurait pu rappeler aux bûcherons ce qu'ils crurent apercevoir dans les bois du Connecticut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SVAROG

La wyverne Svarog est à la tête de l'avant-garde des dragons lors des attaques contre Ishgard. Sa forme draconique est en rapport avec celle que pouvait prendre le dieu du même nom dans la mythologie slave. Toutefois, dans les légendes, il s'agit d'un dieu aux fonctions plutôt positives, puisqu'il est associé au ciel, au feu et à la métallurgie. Il est le protecteur du monde des vivants, et l'a défendu par exemple contre un serpent maléfique, Zmeï, qu'il a envoyé dans le domaine des morts.

YOWIE

Nous voyageons cette fois-ci en Australie : Yowie est le nom d'une créature à la composition étrange, sorte de mélange entre un lézard géant et une fourmi, dont l'appétit le pousse à dévorer tout ce qui peut tomber sous sa gueule durant la nuit. Dans Heavensward, le Yowie qui sévit dans la forêt des chocobos ressemble à un banal tyrannosaure.

A noter que "Yowie" est aussi le nom que portent, toujours en Australie, des bêtes mi-hommes mi-singes qui appartiennent davantage à la cryptozoologie, et qui sont semblables au Yéti ou au Bigfoot.

TARASQUE

Avec ceux de la Coeurl Régina, l'ALEA de la Tarasque est certainement le plus connu des ALEAs de l'Avant-Pays dravanien. Cette énorme créature à l'aspect de tortue à la carapace épineuse tient son nom d'une créature qui avait la réputation de sévir dans les marais près de Tarascon, une ville des Bouches-du-Rhône. La tarasque des légendes provençales possédait six pattes, et supportait sur son dos une carapace de tortue. Son corps était sensé se terminer par une queue pourvue d'un aiguillon de scorpion.

Elle dévorait les voyageurs qui passaient sur le Rhône pour se rendre à Tarascon. Mais elle connut sa fin par le concours d'une adversaire des plus improbables : une vierge du nom de Sainte-Marthe, qui parvint à la soumettre grâce au secours de la foi, et qui amena le monstre à Tarascon en laisse. Aussitôt, les habitants de la ville, qui désiraient ardemment se venger de tous les morts qu'elle avait causés, tuèrent la créature.

Le souvenir de la tarasque est encore vivace dans la cité, car, à des intervalles assez peu réguliers depuis la fin du Moyen-Age, sont organisées des festivités autour de sa légende. Aujourd'hui ne subsiste de ces fêtes que la fugace apparition, une fois l'an, d'un char qui défile dans la ville, mais on peut voir celui-ci tout le reste de l'année dans son antre située Rue des Halles.

Pour terminer, je vous conseille de jeter un œil à l'article "Le Vigile de pierre", dans la catégorie "Donjons et Raids", où il est question de Cuca Fera, une proche cousine de la tarasque.

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